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Mieux connaître SSK et ses Dojos |
Ce forum regroupe les principales questions que (se) posent souvent nos juniors, mais aussi des personnes éventuellement intéressées par notre Association, que ce soit en vue d'une inscription ou dans le cadre d'une simple recherche d'informations. Question
: "Il y a beaucoup de Clubs d'Arts Martiaux et en particulier de Karaté en Suisse et
dans votre Canton. Qu' a-t-il de nouveau ou de différent à SUISSE SHOTOKAN ?" SSK : "La réponse tient en deux parties. D'une part, nous ne cherchons pas l'originalité à tout prix, car souvent, pour faire "autrement", on s'écarte des bases essentielles et des valeurs authentiques. Cette déviation est alors préjudiciable aux pratiquants, qui ne s'entraînent pas en profondeur, et découvrent un jour leur inefficacité due au manque de rigueur. Ceci étant, la richesse de notre enseignement tient au fait de disposer de tout l'éventail de la voie de pratique dite "traditionnelle", ce qui élargit considérablement le champ d'entraînement, et offre des chemins complémentaires pour arriver à une forme réaliste, techniquement aboutie et diversifiée." Q. : "Plus précisément ?" SSK : "Comme nous l'avons commenté dans un précédent forum, le terme de "Tradition" est fréquemment galvaudé, comme simple argument publicitaire. En fait, il ne suffit pas de le prétendre et de s'y croire, encore faut-il avoir été réellement formé dans cette voie. Sans trop entrer dans les détails techniques, votre Dojo est l'un d'une vingtaine en Suisse à délivrer un Diplôme authentique octroyé par Me Tsutomu OHSHIMA (où ses "Shihan" délégataires) aux Ceintures Noires de l'Association regroupant les pratiquants et enseignants de la forme originelle mise en place par Me Gichin FUNAKOSHI, Fondateur de l'école Shotokan, base du Karaté que nous pratiquons actuellement." Q. : "A qui s'adresse plutôt l'enseignement ?" SSK : "A à peu près tout le monde. Nous disons bien "à peu près", par rapport aux très jeunes enfants d'une part, ainsi qu'aux personnes ayant des problèmes ou des risques de santé inhérents trop importants. Pour les premiers, nous considérons, c'est seulement notre propre sentiment, qu'à moins de limiter la séance à sa composante ludique ou récréative, il ne peut y avoir d'entraînement de type "académique" valable avant un âge situé vers 10-12 ans environ, et encore. Ceci pour des raisons à la fois de maturité mentale et de renforcement physique au cours de la période de croissance. Pour les seconds, nous pensons qu'il faut un encadrement ayant reçu une formation spécifique, à la fois psychologique et médicale, et que les formes de pratique doivent être repensées et adaptées au cas par cas, en tant que groupes spécifiques. C'est pourquoi nous laissons volontiers cette spécialisation aux Dojos qui ont les moyens de s'y investir, ce pourquoi nous ne pouvons que les encourager. Nous ne considérons par contre absolument pas comme un obstacle des problèmes de santé plus "classiques" dès lors que nous disposons d'un certificat médical, et que nous avons pu en parler - en toute confidentialité - avec l'intéressé pour pouvoir justement en tenir compte lors des entraînements, sans qu'il soit aucunement défavorisé. En dehors de ces deux cas, notre enseignement est adapté à tous, ou, plus exactement, nous le rendons adapté aux pratiquants que nous avons. Juniors ou seniors, hommes ou femmes, débutants ou avancés, nous nous attachons à ce que chacun puisse trouver ce qu'il est venu chercher, et peut-être découvrir encore beaucoup d'autres choses." Q. : "Qu'est-ce qui compte le plus ?" SSK : "Une seule réponse : le pratiquant. L'enseignement et le Dojo doivent être totalement axés vers les pratiquants, afin de leur donner les meilleurs moyens de rechercher leurs objectifs. Ceci confère un état d'esprit particulier, consistant à toujours vouloir s'améliorer soi-même, qui rejaillit sur l'ensemble du groupe. Plus précisément, l'élitisme, la "frime" et la concurrence interne exacerbée n'ont pas de place chez nous. Chacun fait selon ses propres moyens, et se compare à soi-même - non aux autres." Q. : "Les entraînements sont à peu près toujours sur le même modèle ?" SSK : "Il y a toujours une phase d'échauffement, avec des exercices adaptés à la saison et au programme de la séance. Puis le travail des bases, des formes codifiées, ainsi que du combat - conventionnel et libre. En fonction des motivations, des souhaits et du niveau des pratiquants, nous proposons des formes de combat plus "engagées", avec des formes de contact, parfois avec protections, certaines étant même inspirées d'autres écoles et styles de Karaté. Mais tout ceci toujours de façon très rigoureuse, pour préserver la santé et éviter toute blessure. Il y a également le volet "self-défense", très apprécié des pratiquant(e)s (surtout féminines), et pour terminer, une phase de détente, de stretching et de respiration. En cours de séance, il n'est pas rare de procéder à des "ateliers" physiques, de renforcement musculaire, d'endurance et d'exercices développant les qualités mentales." |
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