Le premier Stage spécial est toujours une expérience inoubliable, avec son cortège de découvrtes, d'efforts, etc. mais aussi de satisfactions dans tous les domaines. Ce forum s'adresse en priorité a priori aux juniors, mais aussi à tous les autres "néophytes" en la matière, qui envisagent, avec plus ou moins d'appréhension certes, mais aussi beaucoup de motivation de prendre part à leur premier stage.

Question : "Alors, comment c'était ?..."

SSK : C'est sous cette forme que la première question est généralement posée. Il est difficile de répondre en un mot, sinon de dire "bien", "super", etc. Mais il y a un point commun entre tous ces mots, c'est leur caractère positif et l'enthousiasme qui transparait à travers.

Le premier Stage spécial est toujours une expérience unique dans la vie du pratiquant, ceci s'est encore vérifié cette fois. D'une façon globale, nous pouvons dire, que les objectifs et les attentes ont été atteints et dépassés au-delà de nos espérances, tant pour les pratiquants que pour l'encadrement, ce dernier ayant déjà fait l'expérience de plus d'une vingtaine de Stages spéciaux.

Q. : Par exemple ?

SSK : Nous nous placerons d'abord du point de vue des participants. Tous ont exprimé un sentiment très fort de satisfaction, d'avoir accompli quelque chose de personnel, de s'être d'une certaine façon révélés à eux-mêmes. En fait, rares sont les structures comportant ce genre d'épreuve poussant les gens aux limites de leurs possibilités physiques et mentales.

Les moments de découragement, de souffrance, de fatigue intense, avec quelques bobos plus ou moins dérangeants, n'ont épargné personne, mais la volonté de chacun s'est manifestée, et tous ont non seulement "tenu", mais ont fait preuve d'un comportement exemplaire. La dynamique de groupe a démontré encore qu'elle était un facteur incontournable de réussite de la majorité des épreuves.

Pour l'encadrement, le pari risqué d'être présent au Stage spécial avec un effectif suffisamment représentatif, dès la troisième saison du Club, a été tenu. Notre satisfaction est d'avoir pu constituer un noyau initial, et assurer une bonne préparation, à la fois physique, technique et mentale, afin que chacun puisse y trouver son compte, en bonne synergie avec les autres.

Q. : Quels ont été les moments les plus difficiles ?

SSK : Ceci est variable suivant les individus. Mais en tout cas, le deuxième jour, qui comporte 4 entraînements, commençant à 6 heures du matin en maintenant la posture "Kiba Dachi" pendant une heure et demi, et finissant à 1 heure du matin par 1000 Kihon dans l'obscurité, est très éprouvant. Psychologiquement, le dernier entraînement du dernier jour, avec Kumité "non-stop" pendant plus d'une heure, est souvent difficile, quant on doit passer successivement par 40 Ceintures Noires qui vous attendent "de pied ferme" !

Q. : Et en dehors des entraînements ?

SSK : En fait, pour une récupération indispensable, on passe tout le temps libre sur son lit, à dormir si on peut, à se reposer en tout cas. Il reste donc les repas, qui sont, malgré les jambes lourdes et les traits fatigués, un extraordinaire moment de retrouvailles, dans une ambiance chaleureuse, avec, ce qui ne gâte rien, une nourriture très bonne et abondante. Pour des raisons de timing et de physiologie, il y seulement deux repas équilibrés par jour.